Changement d'Organisme Certificateur
Jusqu’à présent, notre activité était contrôlée par Nature et Progrès. Désormais c’est La Nouvelle Cosmétique qui prend le relais.
Mais rien n’a changé dans nos produits
- ni les matières premières utilisées
- ni les méthodes de fabrication qui privilégient le travail à la main et les méthodes anciennes économes en énergie (macérations au soleil, infusions, filtration sur papier par simple gravité…).
- Les produits finis eux-mêmes sont exempts de tout additif de synthèse issu de la pétrochimie, d’OGM, de nano particules ainsi que de conservateurs, émulsifiants et autres parfums et colorants de synthèse qui n’ont rien à faire dans un produit bio véritable.
Seuls les produits moussants posaient problème. En réalité, nous ne savons pas fabriquer de façon artisanale les tensioactifs qui sont la base des shampooings, savons liquides et autres gels douche. Il est certes possible de faire une saponification à la potasse. Mais cette méthode n’est quasiment pas utilisée car les produits obtenus ont un pH très élevé (à plus de 9) et ils sont agressifs pour la peau. Comme je voulais conserver mes produits moussants qui sont très appréciés pour leur douceur (ils sont au pH de la peau qui est aux environs de 5,5) il n’y avait d’autre solution que de s’adresser à des industriels.
Dans les fabrications industrielles il faut faire un tri entre les tensioactifs dérivés du pétrole et ceux élaborés à partir de ressources végétales, suffisamment concentrés et sans conservateurs de synthèse. Après un premier tri, les plus intéressants en termes de qualité et d’efficacité, incluent des dérivés d’huile de palme dans leur fabrication, ce qui n’est pas sans problème pour ceux qui se préoccupent d’écologie, notamment par rapport aux nuisances liées à la déforestation en Indonésie. Il est donc très difficile, sinon impossible, de trouver des tensioactifs au plus proche de nos conceptions de naturel et d’efficacité sans huile de palme.
Conscients de ces problèmes, certains industriels ont mis en place un système responsable destiné à contrôler la culture du palmier à huile. Mais cela n’est pas suffisant pour Nature et Progrès et leur cahier des charges s’est rigidifié à un point tel que même les plus exigeants ne s’y retrouvent plus. Car non seulement tout produit contenant des tensioactifs à base d’huile de palme, même en quantité minime, ne peut être certifié conforme mais il faut aussi que ces tensioactifs soient bio, ce qui n’existe absolument pas à l’heure actuelle. Comme nous voulions conserver nos produits moussants très appréciés pour leur douceur (ils sont au pH de la peau = 5,5), nous avons été obligé de quitter Nature et Progrès qui n’accepte pas la mixité : seule la totalité d’une gamme de produits d’une même marque peut être certifiée.
En conséquence, nous devions trouver un nouvel organisme certificateur à taille humaine, accessible du point de vue coût, défendant nos valeurs et ayant un cahier des charges incluant toutes les matières premières utilisées dans nos produits finis.
Le cahier des charges de La Nouvelle Cosmétique correspond aux valeurs que nous défendons de naturel, de simplicité, d’efficacité et de sauvegarde des savoirs anciens tout en autorisant les tensioactifs qui contiennent de l’huile de palme, faute actuellement d’alternative valable.
Bernard BRIAUD
Biologiste – Dr ès sciences
Fabricant de produits d’hygiène et de soins bio depuis 1982
Gérant de l’EURL FLORE DE SAINTONGE